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Deux enfants se baignent dans la mer. Quand tout à coup, une grosse vague arrive !

Chouette !” s’écrit le premier en se jetant dans la vague, ravi et amusé.

Au secours !” hurle le second courant vers la plage, fuyant cette vague terrorisante.

Que s’est-il passé ?

Pour quelles raisons cette même vague engendre un comportement radicalement différent chez ces deux enfants ? 

Finalement, cette vague est-elle amusante ou terrifiante ? Qui a raison ? Quel comportement est le plus justifié ? 🤔

Nous percevons la réalité par nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût), sens qui nous bombardent d’environ deux milliards de fragments d’informations à la seconde.

Impossible de tout traiter au risque d’imploser !

Notre cerveau actionne alors une série de filtres en continu, par un mécanisme neurologique.

Sélectionnant, modélisant, généralisant, nous procédons à un traitement de ces données pour recréer une nouvelle réalité dans le conscient.

Notre réalité. Nouvelle réalité issue de notre histoire personnelle, culturelle et génétique.

C’est le principe de la perception du monde : la perception que nous avons du monde, n’est pas forcément une réalité exclusive. Et en entreprise, cela nous joue plus d’un tour !

En effet, nous avons tous une fâcheuse habitude de croire naturellement que tout le monde pense comme nous. Que tout le monde tirera les mêmes conclusions, des mêmes données. Que les notions basiques pour nous, le sont obligatoirement pour tous. C’est universel. Pourtant, des erreurs, nous en faisons plein sans le savoir !

Personnellement, depuis que j’ai découvert ce principe de “Perception du monde”, je m’amuse à un jeu très simple. Celui de ne jamais supposer… Et quelles surprises ! J’ai commencé à poser des questions qui me paraissaient (vraiment) niaises (et oui, j’assume !), avec comme objectif de confirmer l’exactitude de mes présuppositions. Résultat : plus d’une fois, je suis étonnée des réponses. J’ai beau savoir ce qui peut se passer, c’est toujours très surprenant de s’entendre détruire sa présupposition en mille éclats.

Un collègue fatigué en sortie de la réunion. Normal. Notre directeur vient de nous passer un savon. Oui, sauf que non… ce collègue s’avère être simplement fatigué de sa soirée un peu trop festive de la veille.

Un département entier d’une grande organisation souhaite renforcer sa “Proximité” avec les autres services de l’entreprise. J’interprète aussitôt : “Nous voulons déménager pour nous rapprocher géographiquement”. Ah non, en fait ! Pour eux, “Proximité” signifie simplement renforcer les liens et échanges entre services.

Pourquoi semble-t-il contrarié ? Question bête : un gros client vient de rompre son contrat, tu le sais bien. Oups… finalement, non. Sa contrariété est liée à sa voiture. Il a eu une panne en venant ce matin au travail.

Les mots n’ont pas le même sens selon les individus. Une même expérience, avec les mêmes éléments observables, peut être vécue de manière totalement différente par les membres d’un groupe. Conscients que cette perception du monde est propre à chacun de nous, de nombreux problèmes de communication peuvent être évités.

La curiosité devient alors un joli défaut en entreprise. En rendez-vous clientèle, le besoin peut être mieux cerné. En management d’équipe, les enjeux des salariés sont mieux compris. Nos actes, nos comportements deviennent plus appropriés. Plus cohérents. Plus efficaces. Et découvrir dans quelle réalité vit votre interlocuteur portent de magnifiques fruits !

Et vous, quels avantages avez-vous déjà tirés de ce questionnement à l’autre ? Quelles autres techniques avez-vous pour mieux comprendre votre interlocuteur ? En quoi cela vous a amené à plus de performance en entreprise ? Quels changements relationnels dans votre équipe ? Laissez-nous vos commentaires et partages en fin de cet article.

Au plaisir de les lire !

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